Nata Rampazzo présente la biolecture au Global Editors Network

Inventer de nouvelles manières de lire : c’est le défi que s’est lancé Nata Rampazzo avec la biolecture. Lors du Global Editors Network, organisé du 19 au 21 juin 2013, il a expliqué la nécessité d’adapter le geste de lecture aux sociétés numériques. L’apparition des tablettes dans la vie quotidienne offre des possibilités d’enrichissement du texte par du son, de l’image, des effets graphiques : on parle dès lors d’une lecture augmentée qui permet de s’immerger dans une œuvre devenue multimédia. L’enjeu pour l’éditeur est de donner du sens à cette narration multicanale en réfléchissant aux sensations qu’il veut susciter chez le lecteur pour se mettre au service du récit. Cette nouvelle manière de raconter permet de distinguer la lecture de son support écrit et de se rapprocher de l’idée d’un langage total, comme le dit si bien Arthur Rimbaud dans sa lettre à Paul Demeny du 15 mai 1871 : « Du reste, toute parole étant idée, le temps d’un langage universel viendra ! Cette langue sera de l’âme pour l’âme, résumant tout, parfums, sons, couleurs. »