Un an après le lancement de la nouvelle formule réalisée par Rampazzo & Associés, le quotidien Libération dresse un bilan, nous apprend le site du Nouvel Obs.
Un mauvais sort semble s’acharner sur Libération : les ventes sont reparties à la baisse depuis le début de l’année 2008. À qui la faute ? Aux gratuits, à Internet, à la concurrence, à la crise… ? Difficile à dire, mais gageons que la nouvelle formule n’est pas en cause, dont le lancement s’était accompagné d’une relance du lectorat durant le 4e trimestre 2007. Son concepteur, Nata Rampazzo, lance une hypothèse pour expliquer les difficultés de Libé : « La symbiose avec le Web n’a pas été trouvée» (sur nouvelobs.com).
À la décharge de Libération, il faut noter que la presse française dans son ensemble traverse à nouveau une passe difficile, malgré une bonne année 2007 marquée par une hausse notable de la diffusion et du lectorat, notamment pour les newsmagazines. Sur la même période, comme nous l’apprend un intéressant rapport édité par la Direction du développement des médias, les revenus de la presse stagnaient, à cause des faibles rentrées publicitaires. Mais cette relative bonne santé n’aura pas duré ; depuis plusieurs mois, les grands quotidiens nationaux (Libération, Le Monde et Le Figaro) ont vu leurs ventes baisser. Alors oui, tout le monde est à la recherche de la (nouvelle) formule magique… Mais existe-t-elle ?